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Pourquoi les travailleurs du commerce manifesteront en masse le 16 décembre

02/12/2022 | FR / NL

Les travailleurs du commerce sont lourdement impactés par la situation actuelle :

  • Les salaires dans le commerce restent parmi les plus bas. Après avoir fait de l’argent pendant le covid (en tout cas dans l’alimentaire), les enseignes viennent jouer les grandes pleureuses sur les chiffres d’affaires perdus. 
  • La précarité des contrats est de plus en plus grande (introduction des flexi-jobs, toujours plus d’étudiants présents). Tout cela tire les conditions et les salaires à la baisse.
  • Les travailleurs du commerce sont essentiels quand il faut assurer « la paix sociale » en cas de pandémie.
  • Le temps partiel est trop souvent la règle. 
  • Le 4 jours/semaine, oui nous en voulons, mais pas pour les temps pleins. Nous en voulons d’abord pour tous les temps partiels. Trop souvent, les travailleurs à temps partiel travaillent encore en 5 jours/semaine et avec des horaires variables (voire 6 jours dans le petit commerce), rendant impossible tout emploi complémentaire.
  • Se chauffer, s’éclairer, se doucher coûte au moins aussi cher à un travailleur à temps partiel qu’à un parlementaire ou à un ministre. Les dépenses incompressibles sont les mêmes, les revenus pas !

À la veille de 2023, les travailleurs ne sont pas à la fête. Il n’y aura en effet pour eux pas grand-chose sous le sapin, à part les quelques solutions temporaires « sparadraps » mises en place par le Gouvernement ces derniers mois. Des mesures insuffisantes ! Il faut que cela change.

De leur côté, les employeurs ne perdent pas une occasion de se plaindre et d’engranger de l’argent issu de la collectivité !

Ce que nous voulons des employeurs et du Gouvernement : 

  • Un blocage des prix de l’énergie (et des produits de base) à un prix raisonnable : d’autres pays l’ont fait !
  • Une réflexion à moyen terme sur un retour dans le giron public d’un secteur aussi essentiel que le secteur énergétique.
  • Le maintien de l’indexation des salaires, de tous les salaires.
  • La libre négociation des salaires. Pas de prime non récurrente, pas de prime nette ou encore pas de prime liée aux bénéfices d’une entreprise. Ce n’est pas parce qu’un grand groupe ne fait pas de bénéfices une année qu’il ne doit pas donner d’augmentation de salaire à ses travailleurs. N’en donne-t-il pas à ses actionnaires, qu’il y ait des pertes ou des profits ? 
  • Une réforme fiscale qui restaure la progressivité de l’impôt. Moins d’impôts sur les petits revenus, plus pour les gros revenus ! C’est aussi cela, augmenter le pouvoir d’achat, sans mettre à mal nos services publics, plus que jamais indispensables !
  • Nous sommes les producteurs de la richesse des entreprises, nous sommes les consommateurs qui alimentons le chiffre d’affaires des magasins et améliorons le Produit Intérieur Brut (PIB). Donner du pouvoir d’achat aux travailleurs, ce n’est pas le problème, c’est la solution. 
  • Un encadrement de la précarité dans les entreprises : 
    permettre aux travailleurs de vivre et non de survivre. 
    Cela signifie multiplier les temps pleins, les CDI, 
    stopper les jobs étudiants, les flexi-jobs. 
    Plus d’heures pour les temps partiels, 
    c’est vivre et non plus survivre.
  • Des pensions légales qui nous permettent 
    de vivre dignement et de payer 
    nos factures !

Pour que tout cela change, les travailleurs du commerce seront massivement dans les rues de Bruxelles ce 16 décembre !

Rien n’est jamais tombé du ciel. Tout vient de nos luttes, de vos luttes, de notre solidarité pour un mieux pour tous ! 

RESTEZ A L’ECOUTE DE VOS DS, MOBILISES !